Archive pour novembre 2010

N’oubliez pas la fête de Noël !

Mardi 30 novembre 2010

Samedi à partir de 14h30, nous accueillerons les enfants de la résidence pour notre traditionnelle fête de Noël.

A 14h45 précises débutera le spectacle Ciel les Martiens. Merci de ne pas arriver en retard afin de ne pas perturber le bon déroulement de la pièce.

A la fin du spectacle, les artistes discuteront avec les enfants.

Ensuite, le représentant du Père Noël viendra distribuer le traditionnel ballotin de friandises.

Les enfants pourront jouer à différents jeux (pêche à la ligne, chamboule tout, lancer d’anneaux…)

Enfin, nous partagerons un goûter. Les parents qui le souhaitent peuvent participer en apportant un gâteau.

A samedi et venez nombreux !

Communiqué de presse dela CLCV du 30 novembre 2010 : l’USH et les parlementaires portent un mauvais coup aux locataires

Mardi 30 novembre 2010

L’Union Sociale pour l’Habitat, organisme regroupant les bailleurs sociaux, porte bien mal son nom. A l’occasion du débat parlementaire sur le projet de loi « Nouvelle organisation du marché de l’Electricité», les bailleurs sociaux ont proposé un amendement qui va aggraver encore plus le coût du logement pour les locataires dans une période de régression de leur pouvoir d’achat.

En modifiant le code de la construction et de l’habitation et la loi du 6 juillet 1989, l’USH et les parlementaires qui ont voté l’amendement, portent atteinte à l’équilibre des rapports
locataires-bailleurs établi depuis plus de vingt ans et pourtant reconnu par tous.

Désormais, la totalité des factures liées à des « contrats d’achat d’électricité, d’énergie calorifique ou de gaz naturel combustible, distribués par réseaux » va pouvoir être récupérée auprès des locataires intégralement au titre des charges locatives. Cette disposition va à l’encontre d’une décision de la Cour de cassation qui indiquait que seules les fournitures d’énergies et les petites réparations des installations les concernant étaient récupérables dans les charges locatives. Logique puisque les autres postes (grosses réparations, investissements…) sont couverts par les loyers.

Cela veut dire que les locataires vont payer deux fois pour la même chose !

Après l’aggravation des charges de gardiennage, déjà à l’initiative des bailleurs, et la contribution financière que le locataire devra verser en cas de réalisation de travaux d’économie d’énergie alors même que leur efficacité énergétique ne sera pas démontrée, cette disposition est un nouveau coup dur pour l’ensemble des locataires du secteur social et du secteur privé, alors même que la révision des aides au logement présentée au Conseil National de l’Habitat est elle-même inacceptable.

En outre, cela va constituer un obstacle supplémentaire au développement des réseaux de chaleur particulièrement visés par cette décision, ce qui ira à l’encontre des objectifs du Grenelle de l’environnement. En effet, les locataires ne vont pas accepter sans rien dire une hausse de leurs charges et risquent fort de s’opposer au raccordement de leur résidence ou à demander à ce qu’elle ne le soit plus, s’il s’avère que d’autres sources d’énergies sont plus avantageuses.

La CLCV est choquée par cette attitude déloyale de l’USH qui, lors de son récent congrès et lors des Etats généraux du logement, a pourtant proclamé son attachement aux rapports constructifs avec les organisations de locataires et son souci d’œuvrer dans l’intérêt des locataires.

Elle invite les locataires à se mobiliser pour faire valoir leurs intérêts et pour s’opposer à la mise en place de telles mesures et se réserve le droit d’engager un recours devant les juridictions compétentes pour demander l’annulation de cette disposition.

Communiqué de presse de la CLCV du 19 novembre 2010 : 19 novembre 2010 Elections HLM : C’est parti ! 12 millions de locataires votent actuellement

Samedi 20 novembre 2010

Les élections HLM ont débuté ce lundi 15 novembre et s’achèveront mercredi 15 décembre. Un mois de vote pour les 4,2 millions de ménages vivant en habitat social qui vont élire leurs représentants au sein des conseils d’administration des Offices publics de l’habitat, Sociétés anonymes d’HLM et Sociétés d’économie mixte.

Les administrateurs élus par les locataires participent, notamment, aux discussions et aux décisions relatives à la fixation des loyers, au respect des règles d’attribution des logements, aux travaux d’entretien et d’amélioration des logements et des bâtiments, aux charges locatives et au budget des organismes.

Ce scrutin est un moment fort d’expression démocratique, d’autant qu’il est un des rares ouvert à l’ensemble des locataires quelle que soit leur origine. Il se déroule cependant dans la plus grande indifférence des pouvoirs publics. A l’heure où les enjeux de citoyenneté, de vie civique, d’amélioration de la vie quotidienne dans les quartiers, sont reconnus par tous comme majeurs, les élections des administrateurs locataires sont organisées dans des conditions insatisfaisantes. C’est ainsi que l’on déplore l’absence de code électoral, le non respect par de nombreux bailleurs des engagements pris par leur fédération nationale, et surtout l’absence de toute campagne électorale nationale !

Alors que les discours officiels rappellent sans cesse l’exigence de restaurer un esprit citoyen dans les quartiers, l’information des locataires repose sur la seule énergie déployée par les bénévoles associatifs sur le terrain.

Nos administrateurs locataires témoignent

Anne, administrateur locataire CLCV depuis 8 ans :

Quel est votre rôle au conseil d’administration ?

Nous faisons valoir les intérêts des locataires et les positions de la CLCV sur tous les sujets abordés. Nous ne sommes pas seuls, nous travaillons avec l’association. Lors du conseil d’administration, on vote sur les augmentations de loyers, les travaux envisagés l’année suivante dans les logements, le bilan financier, etc. En tant que locataires, et aussi parce qu’on organise des réunions dans les quartiers, on connaît bien la réalité du terrain, on peut donc argumenter et essayer de rallier les autres administrateurs aux positions que l’on défend. Dans le cadre d’une réhabilitation de logements, on a obtenu que l’augmentation de loyers soit moindre que celle qui était prévue, on n’a pas lâché.

Avez-vous d’autres missions ?

Je participe aussi à la commission travaux en visitant des logements neufs avant leur mise en location. Si les pièces sont trop petites, les finitions laissent à désirer (tuyaux apparents), des équipements sont mal placés (chaudière face à la porte d’entrée, par exemple), je transmets mes remarques à l’organisme pour qu’il en tienne compte. Enfin, dans le cadre des plans de concertation locative, je participe aux discussions et livre mes arguments avant que les sujets (conventions d’utilité sociale, augmentation des loyers, choix des travaux dans les différents quartiers, etc.) ne soient soumis au conseil d’administration.

Gérard représente les locataires depuis 12 ans :

En tant qu’administrateur locataire, quelle est votre principale mission ?

Nous représentons les locataires au conseil d’administration et relayons leurs attentes sur les dossiers (construction, travaux, etc.). Nous faisons le point sur les locations, les impayés, les comptes… Au préalable, nous travaillons chaque dossier avec l’association. Nous faisons en sorte que la voix des locataires soit entendue, nous prenons position, rappelons les priorités.

Avez-vous d’autres responsabilités ?

Nous participons aussi aux commissions d’attribution de logements. Les dossiers sont préparés par les services du bailleur. Nous les étudions et donnons un avis. Il m’arrive aussi d’être appelé par des groupements de locataires pour intervenir auprès du bailleur au sujet de travaux. Récemment, nous sommes intervenus pour que les habitations soient équipées de compteurs individuels d’eau. Parfois, nous rencontrons aussi des locataires pour effectuer des contrôles de charges.

Plus d’information sur www.locataires.clcv.org

Et si nous réduisions nos déchets grâce au compostage ?

Mardi 2 novembre 2010

Une locataire de la résidence nous a fait part d’une proposition que nous avons transmise à notre bailleur : installer des bacs à compost sur la résidence.

Pour ceux qui ne seraient pas férus de jardinage, le compostage consiste à collecter et faire alterner les déchets ménagers  organiques (épluchures de légumes, de fruits, marc de café, sachets de thé, coquilles d’oeuf, essuie-tout…) et des tailles de végétaux (ceux de la résidence) et de les entasser dans des bacs. Une décomposition permettra d’obtenir de l’humus, du terreau. Vous trouverez des informations sur le site de l’ADEME.

Ce terreau pourrait alors servir à enrichir la terre des plate bandes de la résidence et bien sûr bénéficier aux locataires ayant apporté des matières premières pour enrichir la terre de leurs jardinières. Et évidemment cela permettrait de réduire la quantité de déchets collectés par la ville.

Le compost obtenu pourrait favoriser
la pousse des plantes de la résidence

Cette idée peut paraître surprenante en milieu urbain. Pourtant cette pratique se développe de plus en plus.  Ainsi, les villes de Rennes et Paris favorisent le compostage en pied d’immeuble. Un blog, compost à Paris, est dédié au compostage parisien. Vous y trouverez de nombreux exemples d’initiatives.

Ainsi,  François Dagnaud, adjoint au maire chargé de la propreté et de la gestion des déchets de la ville de Paris estime que “dans nos poubelles, la moitié des déchets organiques peuvent être recyclés sous forme de compost, ce qui permettrait d’alléger de 70 kilos par an et par habitant la poubelle  dédiée aux ordures ménagères” 

 

Vous pourrez trouver des informations sur le site du Réseau Compost Citoyen (au niveau national, ce réseau regroupe les différents acteurs du compostage itoyen en France et a pour objectif qa promotion.

Ce projet est à priori peu coûteux, écologique et vecteur de lien social. Nous espérons qu’il recevra un avis favorable de la part de notre bailleur et par la suite du plus grand nombre possible de résidents.

    

La même plate bande photographiée en 2006 et en 2009 : entre les deux prises de vue,
des végétaux ont été replantés et la terre a été enrichie par du compost.

S.P.R.