De l’intérêt historique… d’une plaque d’égoût ! par Jean Vidal

28 janvier 2010 | Nos voisins

“La guerre n’est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus.”

Antoine de Saint Exupery        Pilote de guerre

 

La ville d’ Asnières a été victime de nombreux bombardements pendant la seconde guerre mondiale.

Certaines traces sont encore visibles. Ainsi, regardez les plaques d’égoût qui se trouvent au niveau du 352 avenue d’Argenteuil, à l’angle de l’avenue d’Argenteuil et de la rue du Ménil et à l’angle de l’avenue Saint Joseph et de l’avenue d’Argenteuil. Ces plaques présentent d’importantes traces de chocs. Il s’agit de traces d’obus.

En 1943/1944, pendant les alertes aériennes, des canons sur plate forme, situés dans le dépôt S.N.C.F. de la Porte de Clichy ou au Pont de Levallois, défendu par la D.C.A. allemande tiraient sur les avions alliés.

Les traces visibles sont dûes à des éclats éparpillés après explosion.

En 1945, lors du débarquement allié, l’avenue d’Argenteuil devint une route stratégique militaire: c’était le seul itinéraire de la Normandie vers l’Allemagne via Paris (la plupart des Ponts sur la Seine étaient coupés).

 

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